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Site internet de l’Association d’études fouriéristes et des Cahiers Charles Fourier

Petit, Louis
Article mis en ligne le 18 décembre 2015
dernière modification le 20 décembre 2015

par Desmars, Bernard

Né le 20 février 1798 à Vizille (Isère), décédé le 15 mai 1876 à Grenoble (Isère). Commis greffier de justice, puis employé de bureau. Membre du groupe phalanstérien de Grenoble dans les années 1840. Abonné aux périodiques fouriéristes.

Le père de Louis Petit est successivement qualifié de bourrelier (1798), de débitant de tabac (lors du décès de son épouse, en avril 1836) et d’ancien secrétaire de mairie de Vizille (lors de son propre décès en octobre 1836). Louis se marie en 1818 avec Marie-Anne Buscalion, la fille d’un « entrepreneur en bâtiments » ; il est alors commis greffier de la justice de paix du canton de Vizille, tandis que ses frères sont bourreliers. Plusieurs enfants naissent à Vizille, le dernier en 1832 ; Louis Petit est alors « propriétaire ».

Dans les années suivantes, la famille s’installe à Grenoble. En 1843, Marie-Anne Buscalion décède. Louis Petit se remarie en 1846 avec la veuve d’un bottier. D’après le recensement effectué la même année, l’un de ses quatre enfants est étudiant en médecine.

Au début des années 1840, il est abonné à La Phalange [1]. Dans cette même décennie, il fait partie du groupe phalanstérien de Grenoble, que rencontre François Cantagrel en 1844, aux côtés d’Albin Crépu, de Théodore Guigonnet, de Pierre Guillot et de Joseph Juvin [2]. En 1848, il est le secrétaire du Cercle sociétaire, un club phalanstérien né aux lendemains de Février. Il est signataire d’un texte appelant les Grenoblois à saluer « la Révolution nouvelle avec l’enthousiasme de la foi et de l’espérance » [3].

Dans les années 1860 et 1870, les recensements le présentent comme employé de bureau ou comme propriétaire. En 1867, il s’abonne au périodique La Science sociale avec un bouquiniste, les deux hommes s’étant « mis d’accord […] pour le lire en commun » [4]. Théodore Guigonnet, qui est le correspondant grenoblois du Centre parisien de l’École sociétaire, l’abonne au Bulletin du mouvement social au milieu des années 1870, en précisant que c’est pour

un ancien ami qui vous écrira, je l’espère, bientôt, malgré son grand âge. Sa foi n’a pas vieilli [5].