Né le 18 mars 1809 à Pouilly-sous-Charlieu (Loire). Ouvrier en soie à Lyon (Rhône) puis employé du chemin de fer. Correspondant de l’Union harmonienne à Lyon et membre du Groupe phalanstérien des travailleurs de Lyon en 1840.

Claude Thoral, ouvrier fabricant d’étoffes de soie, est marié à une ouvrière en soie, Jeanne-Marie Buisson née vers 1816. Le couple a une fille, Silvie [sic] née le 4 septembre 1834 à Lyon. L’un des témoins de cette naissance est le père de Claude Thoral, Léonard Thoral, vannier à Lyon, place neuve-Saint-Jean, n° 5, marié à Silvie Chalumet. Claude Thoral et son épouse sont alors domiciliés 43 place de la Trinité à Lyon. Le couple réside ensuite 1 rue des Treize-Cantons. Il y est recensé jusqu’en 1846. Un fils, Jean-Léonard, naît le 6 octobre 1840. Le couple a une seconde fille Anne-Adolphine le 12 mai 1844. L’un des témoins de la déclaration de cette naissance est Pierre Montmittonet l’un des membres actifs du Groupe phalanstérien des travailleurs lyonnais. Si les deux enfants survivent, ils ne sont inscrits sur aucun des registres de recensement ultérieurs consultés. En 1859, lors du mariage de sa fille Silvie avec le peintre en bâtiments Claude Antoine Belingard à Lyon, le 24 novembre 1859, Claude Thoral est employé du chemin de fer. Il réside avec son épouse, 83 quai Pierre-Scize à Lyon.

Claude Thoral est correspondant de l’Union harmonienne à Lyon pour l’année 1840. Il participe au banquet anniversaire de la naissance de Fourier donné à Lyon en avril 1840 par le Groupe phalanstérien des travailleurs lyonnais. Il intervient pour proposer « de former un groupe des travailleurs dévoués, qui donneraient l’exemple du zèle et des sacrifices » [1].