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Site internet de l’Association d’études fouriéristes et des Cahiers Charles Fourier

Le Gallo, Joseph
Article mis en ligne le 31 mai 2020

par Desmars, Bernard

Né le 28 avril 1793 à Langoëlan (Morbihan), décédé le 7 mars 1847 à Indre (Loire-Inférieure, auj. Loire-Atlantique). Conducteur des travaux à l’établissement d’Indret. Abonné à La Phalange et propagandiste phalanstérien.

Joseph Le Gallo est le fils d’un laboureur. Quand il se marie en 1830 avec Thérèse Guéritault, fille d’un capitaine de marine, il est conducteur des travaux maritimes à l’établissement d’Indret, une fonderie de canons devenue en 1827-1828 une manufacture de machines à vapeur destinées aux bâtiments de la Marine, dirigée par Philippe Gengembre, le père de l’architecte Colomb Gengembre.

En 1830, il se marie avec Thérèse Guéritault, fille d’un capitaine de la marine marchande. Il est abonné à La Phalange, le périodique fouriériste qui paraît à partir de 1836. Lors du recensement de 1846, il a deux enfants. Au moment de sa mort, il est « conducteur des travaux hydrauliques », tandis que son épouse est institutrice. La Démocratie pacifique signale alors :

L’École sociétaire vient de faire une perte sensible dans la personne de M. Le Gallo, qui depuis de longues années appliquait toutes les forces d’un esprit vif et d’une âme généreuse à la propagation de la science sociale. Sa mort fait un grand vide parmi les phalanstériens de Nantes et d’Indret, dont plusieurs lui devaient d’être initiés à la sublime conception de l’unité universelle.

L’Almanach phalanstérien pour 1848 le mentionne dans sa « Nécrologie phalanstérienne » de l’année 1847 parmi les « vétérans de la propagation sociétaire » [1].