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Colliat (épouse), Marguerite ?
Article mis en ligne le 11 février 2021
dernière modification le 26 juin 2022

par Sosnowski, Jean-Claude

Souscriptrice au Commerce véridique et social de Michel Derrion à Lyon en 1835. Membre du groupe de colons devant participer à la colonie du Palmital (Garuva, Santa Catarina, Brésil).

En 1835, le couple Colliat souscrit au projet de coopérative de production et de consommation, le Commerce véridique et social fondé à Lyon par Michel Derrion [1]. Selon Jean Gaumont, sans qu’il mentionne la source qui permet d’établir un lien entre les deux évènements, elle est avec son mari parmi les soixante-quinze colons lyonnais recrutés par Joseph Reynier et embarqués au Havre sur le Curieux le 8 février 1843 pour participer à la colonie phalanstérienne du Palmitar (Brésil) dirigée par Michel Derrion. Le navire arrive le 5 avril 1843 à Rio de Janeiro.
Aucun autre élément ne permet de déterminer plus précisément l’identité de cette phalanstérienne. Cependant, il convient de relever qu’au printemps 1862, le Correio mercantil annonce le décès de « Margareth Colliat » à Rio de Janeiro, victime de la dysenterie à l’âge de 67 ans [2]. La « veuve Colliat » [3] est membre de la Société française de secours mutuels à laquelle contribuent plusieurs phalanstériens de Rio de Janeiro. Selon son âge, il peut s’agir de Marguerite Rivat, mariée à Claude-François Colliat, coffretier à Lyon. Le couple a au moins cinq enfants nés à Lyon. Le 2 novembre 1842, lors de la déclaration de décès d’une de leur fille Étiennette, le couple est domicilié 18 rue du Commerce à Lyon. La famille n’y est plus recensée en 1843, année du départ du groupe de colons recrutés par Reynier pour le Brésil.