Après avoir espéré dans le communisme soviétique et désespéré du stalinisme, André Breton et les surréalistes, depuis la Seconde Guerre mondiale, se sont passionnés pour Fourier. Il leur apparut comme un précurseur, en proposant une autre civilisation fondée sur l’usage de la pensée analogique et la libération des passions. Breton consacrera à Fourier un long poème et il se fera dès lors de sa pensée une boussole, tant dans le domaine des arts plastiques que dans la critique des moeurs - ainsi que le montreront les expositions collectives EROS (1959) et L’Ecart absolu (1965).
Guy Girard, peintre et poète, prépare une thèse d’esthétique sur les affinités entre la pensée utopique d’Ernst Bloch et celle d’André Breton. Il est l’auteur de : L’Ombre et la demande, projections surréalistes (Atelier de Création Libertaire, Lyon, 2005) et il collabore régulièrement aux revues Analogon et SURR.
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