Né le 1er septembre 1837 à Millau (Aveyron). Décédé le 29 août 1903 à Gênes (Italie). Ingénieur-architecte. Propagandiste fouriériste dans la région de Gênes, dans le dernier tiers du XIXe siècle.
Ce disciple n’est connu que par des lettres et des articles parus au début du XXe siècle dans La Rénovation, et en particulier par la nécrologie publiée dans cet organe fouriériste, en mars 1904.
D’après les quelques informations provenant de ces articles, Lucien Dianoux s’est installé en Italie à partir de 1868, plus précisément à Gênes où il exerce la profession d’ingénieur et architecte. C’est un fouriériste italien, Emanuele d’Asarta, qui lui fait connaître la théorie phalanstérienne. Dianoux, Asarta et quelques autres constituent en 1872 le Centre sociétaire de Gênes.
Dianoux est par ailleurs un partisan de la coopération ; il contribue à la fondation de plusieurs coopératives et accède à la présidence de plusieurs d’entre elles.
Au printemps 1901, il envoie à Alhaiza, le directeur de La Rénovation, un compte rendu du banquet du 7 avril tenu à Gênes par l’École sociétaire italienne (la « Scuola societaria italiana »), dont il est alors le secrétaire. Lors du banquet de 1902, il est présenté comme président du groupe sociétaire génois (qui se confond très probablement avec la Scuola Societaria Italiana).
Œuvres
Collection des meilleurs ornements antiques de la ville de Venise augmentée de divers fragments d’architecture gothique, Gênes, Marius Morando, 1877, 69 p. (réédité en italien, Collezione dei migliori ornamenti antichi della citta di Venezia coll’aggiunta di alcuni frammenti di gotica architettura, raccolit dall’ingegnere architetto L. Dianoux, Torino, Unione tipografico, 1899, 24 p.)
Sources
La Rénovation, 31 mai 1901, 31 mai 1902, 30 septembre 1903 et 31 mars 1904.
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