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Pâris (ou Paris), Jacques-Reine
Article mis en ligne le 13 décembre 2012
dernière modification le 17 avril 2017

par Sosnowski, Jean-Claude

Né le 27 août 1795 et décédé le 8 novembre 1880 à Dijon (Côte-d’Or). Organiste et professeur de musique à Dijon (Côte-d’Or).

Fils de Claude Pâris, tapissier à Dijon et de Reine Coutier, il entre à la maîtrise de la ville à l’âge de six ans. Recommandé auprès du directeur de l’opéra de Paris, Choron, également directeur d’une école de musique, il devient, en 1815, professeur dans son école tout en poursuivant son apprentissage musical. Vers 1817, il devient professeur de solfège à l’Ecole royale de musique et de déclamation de Paris. A Paris, il épouse Anne Feuchot, née en 1801. Il revient à Dijon en 1827 pour occuper la place de maître de chapelle à la cathédrale de Dijon. Professeur à l’Ecole gratuite communale de musique, en mars 1839, Jean-Claude Oudot le cite parmi la trentaine de Dijonnais qui « se disent hautement phalanstériens » [1]. Au cours des années 1830, il a ouvert un magasin de musique, à Dijon, dans lequel il vend des pianos et d’autres instruments. Il est inventeur de l’harmoniphon, « sorte de hautbois qui se joue avec un clavier » [2] qui lui permet d’obtenir une mention honorable à l’exposition nationale de Paris de 1839. Il présente également un opéra de sa composition à Dijon en 1847, Une quarantaine au Brésil.

Officier d’Académie à son décès, il est professeur au Conservatoire et membre de l’Académie des sciences, arts et belles-lettres de la ville. Il était, avant de rejoindre le groupe phalanstérien, un royaliste ardent selon Anne-Dominique Laurin.