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Site internet de l’Association d’études fouriéristes et des Cahiers Charles Fourier

Anthony, Bernard-Charles-Papoul
Article mis en ligne le 19 février 2013
dernière modification le 5 janvier 2014

par Sosnowski, Jean-Claude

Né le 1er novembre 1812 à Castelnaudary (Aude). Décédé à Oran (Algérie) en décembre 1848. Polytechnicien (X 1832). Capitaine d’artillerie.

Anthony est le fils d’un propriétaire de Castelnaudary, Jean-Pierre Anthony et de Osnanie Rond. Il est un élève de l’Ecole polytechnique admis au concours de 1832, élève sous-lieutenant à l’Ecole d’application en 1834, promu lieutenant au 14e régiment d’artillerie, le 1er octobre 1836. Le 17 septembre 1842, il reçoit un avancement au grade de capitaine et est affecté à la compagnie d’armuriers. Il est promu à la première classe du grade par décision ministérielle du 24 avril 1848. Il est alors en poste en Algérie, au 11e régiment d’artillerie à la compagnie d’armuriers d’Oran.

Lors de la constitution d’un cercle phalanstérien à Alger le 9 avril 1848, cercle destiné « à centraliser l’action des disciples de Fourier, disséminés en grand nombre sur la surface du pays » [1] et à promouvoir les candidatures phalanstériennes lors des élections législatives d’avril 1848, Anthony est pressenti comme candidat. Absent, son condisciple, le capitaine Juillet-Saint-Lager exprime un vœu commun de report de voix sur le nom du capitaine Richard, également désigné. Anthony succombe à une fluxion de poitrine en décembre 1848. Selon La Démocratie pacifique qui reprend les propos de son correspondant, le capitaine d’artillerie Paul de Boureulle, ami du défunt, « l’Ecole phalanstérienne vient de perdre un de ses membres les plus dévoués et les plus intelligents ». Co-associé de la colonie du Sig (actionnaire de catégorie 3, commanditaire), faute de moyens, il ne pouvait y résider mais y apportait « le concours moral le plus actif et le plus éclairé » [2].