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Laureau, Jean-Marie Auguste
Article mis en ligne le 18 février 2013
dernière modification le 18 novembre 2016

par Sosnowski, Jean-Claude

Né le 27 juillet 1789 à Dijon (Côte-d’Or). Ancien notaire à Saulieu (Côte-d’Or).

Fils d’un instituteur et maître de pension de Dijon, Jean-Baptiste Laureau et de Pierrette Lecoeur, décédée le 16 juillet 1815, Jean-Marie Auguste Laureau épouse Françoise Valot à Dijon le 6 avril 1818. Celle-ci décède à Saulieu en 1836. Le couple a eu trois enfants, Jean-Baptiste Hippolyte, Marie Victoire Félicie qui épouse Auguste Brullé à Saulieu en 1850 [voir cette notice] et Marie Emilie Camille née à Saulieu le 3 novembre 1821.

Jean-Marie Auguste Laureau assiste à une séance consacrée à l’exposition de la science sociale par Victor Hennequin à Semur-en-Auxois (Côte-d’Or) chez Jean-Jacques Collenot [1] en juin 1846. Victor Hennequin le présente à Cantagrel « comme le père, de votre correspondant de Constantine » [2], Jean-Baptiste Hippolyte Laureau [voir cette notice], inspecteur des bâtiments civils de la Province de Constantine. Il est ancien notaire royal à Saulieu et est alors électeur censitaire. Il verse une contribution totale annuelle évaluée à 296,32 francs dont 125,83 au titre de la contribution foncière en Côte-d’Or et 86,11 francs dans la Nièvre. Jean-Marie Auguste Laureau a été pressenti, mais sans suite, par le sous-préfet pour exercer les fonctions de maire de Saulieu en novembre 1834. Il est réélu au conseil municipal en août 1846. En mars 1848, il adresse un courrier à La Démocratie pacifique où il relate des excès commis à Saulieu et dans les environs par « des gens ignorants [...] faciles à tromper » [3]. L’une de ses filles lui transmet des informations de Vauban (Yonne) rappelant la Grande peur de l’été 1789. « Imagine-toi, écrit-elle , qu’hier soir on nous apprend que trois ou quatre communes des environs [...] allaient venir au château de Bazoche [...] exiger la restitution de 376 arpents de bois qu’elles prétendent leur appartenir et auxquels elles n’ont aucun droit puisqu’elles ont déjà perdu 3 ou 4 procès à cause de cela, entre autre un en 1798 ». Les autorités par crainte ayant cédé à la pression populaire, Laureau réclame « une répression prompte et sévère » contre les actes de « brigandage » qu’il décrit et proclame que « la liberté sans l’ordre, c’est l’anarchie ». Laureau, comme son fils, est encore cité dans le répertoire Noirot des contacts et abonnés de la Librairie des Sciences sociales, établi au cours des années 1860.