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Stourm, (Philippe) Eugène
Article mis en ligne le 19 septembre 2013
dernière modification le 5 février 2024

par Desmars, Bernard

Né le 19 mai 1814, à Paris (Seine), et décédé le 22 février 1878, à Paris (Ve arrondissement). Ouvrier typographe et journaliste sous la monarchie de Juillet et la Seconde République. Auteur de poèmes et orateur lors des banquets phalanstériens. Candidat aux élections législatives en 1848. Gérant du journal L’Echo de l’Ouest, à Poitiers, de 1849 à 1851. Commis d’économat en lycée à Versailles puis à Paris, sous le Second Empire.

Eugène Stourm [1] naît à Paris dans une famille modeste, d’un père ayant vu le jour à Trêves. « Elevé à l’école de charité », écrit-il en 1848 dans une profession de foi électorale dans laquelle il revient sur sa formation, il apprend le métier de sculpteur sur bois entre 12 et 16 ans. Alors que son apprentissage vient de se terminer, survient la révolution de 1830, et pour la famille Stourm, des périodes sans travail et une « misère profonde ». « Ce fut dans les durs loisirs que me laissèrent des chômages prolongés que je me suis donné les premiers éléments de l’instruction » [2].

Typographe et journaliste dans la presse socialiste

Il exerce pendant une partie de la monarchie de Juillet la profession de typographe ; et jusqu’en 1848, c’est cette profession qu’il met en avant dans ses interventions publiques. Cependant, dès le début des années 1830, il rédige des textes qui sont publiés dans la presse et il participe à la rédaction de plusieurs journaux, d’orientations démocratique et socialiste. Il fréquente, semble-t-il, brièvement les saint-simoniens au début des années 1830 avant de rejoindre le mouvement fouriériste. Vers 1833, avec Julie Fanfernot, une ancienne saint-simonienne ayant aussi rallié les rangs phalanstériens, il tente de créer un périodique, L’Etincelle [3] ; cette publication, annonce Stourm dans le prospectus, aura pour but de « jeter un nouveau jour sur bien des débats qui jusqu’à présent sont restés dans l’obscurité », en particulier en matière de « science sociale », incapable jusqu’à présent d’apporter des remèdes aux maux dont souffre la population :

Nous nous occuperons plutôt à édifier qu’à démolir […] Notre Étincelle est pour donner quelque chose de vivifiant aux sciences, pour persuader aux savans [sic] et aux artistes que tout n’est pas fait, que tout n’est pas dit, que de nouvelles routes se tracent d’où doivent sortir des directions inconnues jusqu’alors ; nous dirons aux peintres qu’il y a mieux à faire que des portraits ; aux sculteurs [sic] qu’il est affligeant de les voir exploiter l’absurde mythologie tellement usée […] ; aux hommes de lettres que la poésie n’est pas faite pour nous faire sentir le vide de l’existence et nous détacher de ce qui nous entoure ; mais au contraire pour poétiser le matériel de la vie humaine et nous faire goûter avec extase le grandiose de la nature ; aux écrivains et publicistes, qu’ils ont tous une tâche à remplir, qu’ils peuvent tous concourir au progrès, mais qu’il leur faut pour cela un but d’unité ou au moins une concurrence qui ne soit que d’émulation.

Conçue comme un lieu de discussions largement ouvert aux théories novatrices, et comme un moyen de vulgarisation du savoir, mais sans que soient indiquées des orientations précises, L’Étincelle ne semble pas avoir eu d’existence au-delà du prospectus. Elle témoigne de la volonté très précoce de Stourm de ne pas se lier exclusivement à une École socialiste, mais de nouer des relations avec les différents courants de réforme sociale.

Dans les années suivantes, Stourm collabore au Bon Sens, dirigé par Cauchois-Lemaire, puis par Louis Blanc, ainsi qu’à La Phalange. Vers 1839-1840, il publie des articles dans le Journal du Peuple de Dupoty, puis dans Le Nouveau monde du fouriériste Czynski ; ce dernier ayant lancé en janvier 1841 un mensuel, Le Premier Phalanstère, Stourm en devient le directeur en juillet de la même année ; il n’exerce cette fonction que pendant quelques mois, ce périodique disparaissant en décembre [4]. Dans les années suivantes, il écrit pour Le Courrier français, L’Union [5], La Démocratie pacifique  ; « enfin, en 1846 et 1847, j’ai participé activement à la rédaction de La Voix nouvelle, journal destiné à propager le socialisme démocratique dans les rangs des libres chrétiens » [6].

Parallèlement à ses activités de typographe et de journaliste, Stourm est aussi l’auteur de poésies, publiées en brochures ou dans la presse, ou encore déclamées lors de diverses manifestations et notamment lors des fêtes phalanstériennes [7]. Il est en effet l’un des orateurs les plus réguliers et les plus appréciés des banquets ouvriers qui réunissent parfois plusieurs centaines de convives, le dimanche, au nord de Paris. Il y prend régulièrement la parole pour exposer les promesses de la théorie sociétaire avec beaucoup d’éloquence ; en avril 1840, indique Le Nouveau Monde, « l’émotion produite par [son] discours fut si profonde qu’il fallut suspendre un moment la séance pour laisser un libre essor à l’admiration et à l’assentiment général » [8].

Il se marie, probablement en 1841, avec Anne Virginie Faudrin, la fille d’un propriétaire originaire des Vosges [9] ; une fille naît l’année suivante. En 1844, il est secrétaire du comité présidé par Charles Lemonnier chargé de recueillir des souscriptions afin d’élever un monument sur la tombe de Flora Tristan à Bordeaux [10]. Vers 1846-1847, il participe à la seconde tentative d’implantation des fouriéristes à Condé-sur-Vesgre, avec « la société des cartonniers » conduite par Boissy et Lenoir [11].

Candidat et propagandiste de la République

Le 13 avril 1848, il obtient la nationalité française, grâce à l’appui de Louis Blanc [12]. Cela lui permet de se présenter aux élections législatives. Dans sa profession de foi, il exprime son « ardent désir de rapprocher toutes les classes de la société dans une solidarité fraternelle ». Hostile aux mouvements révolutionnaires, il revendique les « améliorations possibles » et « le développement continu et régulier des institutions qui peuvent assurer la plus grande somme de bien-être à tous les membres de la société sans exception ». Il insiste en particulier sur « la suppression de la misère homicide », de « la mort lente qu’on distille goutte à goutte par des privations de chaque jour, et la famine qui sévit à plusieurs reprises, famine intermittente qui cesse quand la mort arrive pour reprendre quand la vie revient, et les empoisonnements d’un commerce anarchique qui fait du bon marché sans scrupule » [13]. Il n’est pas élu.

Il participe l’année suivante à la formation d’une « Association fraternelle des démocrates socialistes des deux sexes pour l’affranchissement politique et social des femmes », avec notamment Jeanne Deroin et Jean Macé [14]. Les signataires du manifeste, « au nom de Dieu et de la solidarité qui relie tous les membres de la grande famille humaine […] affirm[ent] que les femmes et les hommes ont le même droit que les hommes à la liberté, à l’égalité et à la fraternité » ; il s’agit d’« ouvrir les portes de la cité au dernier des parias, à la femme, sans laquelle ne peut s’accomplir l’œuvre de notre rédemption sociale ». Il collabore à L’Opinion des femmes, de Jeanne Deroin, qui paraît en 1848-1849 [15].

Rédacteur-gérant de L’Écho de l’Ouest, à Poitiers

A l’automne 1849, on le retrouve dans la Vienne, où il fonde avec un propriétaire des environs de Poitiers nommé Achille Théodore Dècle, un périodique, L’Écho de l’Ouest, qui paraît trois fois par semaine, à partir du 2 octobre 1849 (un numéro d’essai est paru en septembre) [16]. Son associé, qui possède les deux tiers de l’entreprise, est chargé de l’administration commerciale. Stourm dirige la rédaction ; il est l’auteur de la plupart des éditoriaux, mais rédige aussi des articles des rubriques « Feuilleton » et « Variétés », où il glisse parfois certains de ses poèmes.

Le journal, qui a pour sous-titre « journal démocratique », est l’organe des républicains avancés, ou démocrates-socialistes, de la Vienne (le préfet le qualifie de « républicain socialiste » [17]). A vrai dire, l’objectif de Stourm est d’abord de réunir les républicains et de consolider le régime, contre ceux qui, selon lui, constituent le principal danger : les monarchistes. Aussi se préoccupe-t-il dans ses éditoriaux principalement des questions politiques, et beaucoup moins des questions sociales et économiques, rarement abordées, sinon pour appeler à l’union de la bourgeoisie et du prolétariat et pour promouvoir quelques réformes comme la création de caisses de retraite pour les ouvriers [18].

L’Écho de l’Ouest, dont le tirage est estimé par la préfecture en mars 1850 à 700 exemplaires et le nombre d’abonnés à 300 [19], accueille des textes et signale des initiatives et des publications des différents courants socialistes (Louis Blanc, Auguste Blanqui, François Raspail, François Vidal, Pierre-Joseph Proudhon, etc.) et des socialistes de la Vienne ; il reprend des articles de La Démocratie pacifique, mais aussi de beaucoup d’autres journaux, socialistes ou non. Certes, Stourm reproduit au lendemain des 7 avril 1850 et 1851 des articles de l’organe sociétaire concernant l’anniversaire de Fourier ; en 1850 sans y apporter de commentaire ; et en 1851, en regrettant que « les disciples de l’école la plus pacifique [soient] dans l’impossibilité de se réunir, comme ils l’ont fait depuis 1837, année de la mort de Fourier, jusqu’en 1849, pour célébrer un souvenir, une sympathie, un culte du cœur ! Combien cela est triste ! » [20]. Mais le fouriérisme ne bénéficie pas dans L’Écho de l’Ouest d’une place privilégiée.

Des articles de phalanstériens (Victor Meunier) et des comptes rendus d’ouvrages ou de revues publiés par des fouriéristes (L’Éducation nouvelle, de Delbruck, par exemple) sont bien insérés dans les colonnes de L’Écho de l’Ouest  ; mais sans qu’apparaissent dans ces textes la moindre référence au fouriérisme et à l’École sociétaire, ni que les auteurs des articles reproduits ou des travaux recensés soient présentés comme disciples de Fourier.

Un seul article, semble-t-il, publié en octobre 1850 dans la rubrique « Variétés », échappe à cette règle ; il s’agit d’un long compte rendu du Fourier de son « excellent et savant ami M. Charles Pellarin », ouvrage paru en 1839, mais dont la quatrième édition est sortie en 1849. Cet article fait l’éloge du livre (« la biographie la plus complète [de Fourier] et une des expositions les plus lucides et les plus nettes des idées originales qui composent sa théorie ») ; mais il ne prend pas véritablement position envers la théorie de Fourier, « ce penseur étrange jugé encore si diversement », mais que le recul permet d’apprécier plus sereinement : « le temps des préventions aveugles qui pèsent sur les libres penseurs touche, Dieu merci ! à son terme » et « le temps des écoles exclusives est passé » ; « une idée, désormais, ne peut plus se présenter à l’état de secte ou de fanatisme ; elle ne se soumet à l’opinion publique qu’afin de la mettre en demeure d’extraire, en quelque sorte, la partie praticable et féconde de toutes les méditations et de tous les systèmes qui peuvent se produire dans un siècle où l’esprit humain est si vivement surexcité » [21]. Aussi Stourm invite-t-il « toutes les intelligences curieuses d’idées neuves et aimant à sortir des routes battues pour découvrir, si l’on peut dire ainsi, de nouveaux mondes intellectuels, à prendre connaissance du livre de M. Pellarin ». La suite de l’article est une présentation, très succincte, des « principales propositions de la théorie de Charles Fourier, sans les discuter, sans les appuyer d’aucune preuve » et sans émettre le moindre commentaire, afin « d’exciter la curiosité de nos lecteurs et rendre hommage à la savante et consciencieuse étude de M. le docteur Pellarin ».

Mais nulle part, Stourn n’exprime dans son journal une sympathie particulière pour les idées fouriéristes ; et rien ne rappelle son ancien engagement dans l’École sociétaire ou sa collaboration à des périodiques fouriéristes. Dans L’Écho de l’Ouest, il s’efforce de promouvoir un socialisme fraternitaire, hostile à la violence et aux tentatives insurrectionnelles, élargissant son influence grâce à la propagande et accédant au pouvoir grâce aux élections ; il se réfère volontiers aux valeurs chrétiennes, mais dénonce l’attitude du clergé catholique, lié aux conservateurs. Il se montre surtout intransigeant quand il s’agit de défendre la démocratie politique ; deux articles parus au moment de l’adoption de la loi de mai 1850 restreignant le suffrage universel lui valent d’être condamné à trois mois de prison et à 300 francs d’amende, avant d’être acquitté en appel [22].

Cette position à la tête de la rédaction de L’Écho de l’Ouest place Stourm parmi les chefs du parti démocratique de Poitiers et de la Vienne : il fait partie des orateurs des banquets célébrant l’anniversaire de la révolution de février 1848, en 1850 et 1851 [23] ; il figure au sein du petit comité qui accueille Garnier-Pagès en avril-mai 1851 [24] ; il fréquente le Cercle des écoles, où se retrouve « la crème de nos socialistes », selon le commissaire de police, et qui constitue « le point de réunion des principaux chefs du parti démagogique de la ville de Poitiers » écrit le préfet [25]. Aussi son nom est-il présent en décembre 1851 sur les listes des « hommes professant des idées subversives » élaborées par la préfecture de la Vienne et utilisées au lendemain du coup d’État [26]. L’Écho de Vienne paraît encore le jeudi 4 décembre, mais sur une seule page au lieu de quatre, puis, une dernière fois, le samedi 6 décembre, sur deux pages reproduisant les proclamations de Louis-Napoléon Bonaparte et les circulaires ministérielles [27]. Stourm, cependant, à la différence de plusieurs de ses amis viennois, n’est pas traduit devant la commission mixte de la Vienne, le préfet le considérant apparemment comme inoffensif et se satisfaisant de son éloignement de Poitiers [28].

Commis à l’économat en lycée

Peut-être aussi a-t-il bénéficié de la protection d’Hippolyte Fortoul, nommé ministre de l’Instruction publique le 3 décembre 1851, qui « avait pour [lui] tout le bon vouloir d’une ancienne amitié » et qui intervient « personnellement » pour lui trouver un emploi de commis à l’économat au lycée de Versailles, poste qu’il occupe à partir d’août 1852 [29]. Quelques années plus tard, sollicitant du même ministre une mutation dans un lycée parisien, il dit « espérer, mon cher Monsieur Fortoul, que dans cette circonstance, comme dans toutes les précédentes, vous voudrez bien me continuer votre affectueuse protection » [30]. Mais Fortoul meurt peu après la réception de cette demande, sans l’avoir satisfaite. Stourm renouvelle sa demande, sa femme « étant obligée par son travail de résider à Paris » – dans son acte de décès, on indique qu’elle tient une « pension bourgeoise » ; il obtient en 1859 sa mutation au lycée Saint-Louis (Paris) où il reste dix ans [31].

On retrouve encore son nom dans l’Almanach des femmes dirigé par Jeanne Deroin et dont trois volumes paraissent de 1852 à 1854 [32]. Mais tout en conservant des relations personnelles avec certains fouriéristes (il est témoin au mariage de Jules Duval et Stéphanie Maas en 1853 [33]), il semble s’éloigner des fouriéristes et plus généralement des courants socialistes : d’après ses supérieurs, il ne se livre à aucune activité politique et « sa conduite est à l’abri de tout reproche » ; il « s’acquitte convenablement de ses devoirs » même « s’il ne se montre pas animé de beaucoup de zèle » et « manque d’initiative » ; aussi, alors que ses compétences lui permettraient de prendre la responsabilité d’un économat – « il est parfaitement au courant de la comptabilité et des écritures » – son proviseur est défavorable à une telle promotion, qui n’est d’ailleurs pas recherchée par l’intéressé : « c’est un bon employé, mais après ses heures de bureau, il aime à jouir tranquillement de sa liberté, sans aucune responsabilité. C’est alors qu’il se livre à des occupations de son choix, qui n’ont pas le moindre rapport avec la gestion économique du lycée », déclare le proviseur de Saint-Louis en 1862. C’est en effet « une espèce d’homme de lettres, un journaliste, un feuilletoniste », disposant d’une instruction supérieure à celle que présentent d’ordinaire les fonctionnaires de cet ordre » ; son instruction littéraire est « variée et assez étendue » et il a une instruction philosophique « assez remarquable » ; mais il est « trop préoccupé du journalisme, des feuilletons, de la rédaction des petits journaux » ; selon l’économe du lycée de Saint-Louis, « c’est là la principale occupation de M. Stourm, et il y consacre une partie du temps qu’il passe dans les bureaux de l’économat ». Cependant, au fil des années, ces reproches sur ces activités extérieures aux travaux de l’économat disparaissent des notes du proviseur qui apprécie le caractère et la conduite « très honorables » de Stourm [34].

Parmi ses travaux journalistiques, figure une collaboration assez régulière à L’Économiste français de Jules Duval, qui paraît de 1861 à 1870. Il y fait quelques comptes rendus de lecture concernant en particulier des ouvrages publiés par des (ex-)fouriéristes (Les Récréations instructives, tirées de l’Éducation nouvelle, journal des mères et des enfants, publié par Jules Delbruck ; Histoire d’une bouchée de pain, de Jean Macé ; Destinée de l’homme dans les deux mondes, d’Hippolyte Renaud). Mais on ne le voit pas collaborer aux efforts de Barrier pour réorganiser l’École sociétaire à partir du milieu des années 1860, ni participer aux banquets fouriéristes, bien que son nom et son adresse soient transmis à la Librairie des sciences sociales en 1865 par Arthur de Bonnard [35].

Outre ses travaux pour les « petits journaux », sur lesquelles on n’a pas d’informations précises, Stourm publie sous le Second Empire Dieu et la liberté (1859), livre dans lequel il s’efforce de réfuter l’athéisme ; puis, en 1876, il fait paraître anonymement une Étude sur Antoinette Bourignon, la prophétesse des derniers temps  ; l’ouvrage est composé d’une longue introduction due à Eugène Stourm, puis des textes de la mystique du XVIIe siècle [36].

Au printemps 1869, Stourm quitte l’administration pour « une position plus douce, plus conforme à [son] âge et à [sa] santé », quoique « moins lucrative et moins sûre » [37]. En février 1878, son acte de décès lui attribue la qualité d’« employé ». Un bref article paraît dans Le Rappel, pour annoncer « la mort d’un républicain dévoué », ancien rédacteur du Bon Sens, de La Démocratie pacifique et d’autres journaux [38]. L’organe fouriériste, le Bulletin du mouvement social, ne signale le décès de Stourm qu’en avril suivant, avec quelques mots d’Eugène Bonnemère [39].