Né vers 1803 à Lyon (Rhône) [1]. Décédé le 1er avril 1864 à Lyon. Ouvrier plieur en soie à Lyon. Ordonnateur des banquets du Groupe phalanstérien des travailleurs de Lyon vers 1845.

De 1845 à 1847, Jean-Baptiste Curia est recensé au 103 quai Bourgneuf [2] à Lyon où il y vit avec son épouse Claudine Fauve et une fille Claire née le 5 janvier 1815. A son décès, il réside au 16 quai de Bondy. En 1843, il est l’un des membres de l’équipe dirigeante du Groupe phalanstérien des travailleurs de Lyon qui répond dans L’Echo de la Fabrique de 1841 à une condamnation de la doctrine sociétaire publiée par l’abbé Bannier dans L’Institut catholique. Il est cité comme ordonnateur des banquets du groupe d’octobre 1845 à octobre 1847. Lors du banquet anniversaire de la naissance de Fourier en avril 1846, il est l’un de ceux qui assurent pour La Tribune lyonnaise, une collecte « au profit de la souscription polonaise » [3]. Il contribue à hauteur de 1 franc [4].