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Daubigny, Charles-François
Article mis en ligne le 8 juin 2014
dernière modification le 30 septembre 2019

par Sosnowski, Jean-Claude

Né le 15 février 1817 et décédé le 19 février 1878 à Paris (Seine). Peintre paysagiste et graveur, auteur en 1847 du dessin de la lithographie « Vue d’un phalanstère, un village français ».

Fils d’Edme D. Daubigny (1789-1843) peintre en bâtiment devenu peintre paysagiste, il doit sa formation à sa propre famille, son oncle Pierre Daubigny est également miniaturiste. Il est élève de Jean-Victor Bertin et de Jacques Raymond Brascassat. Il part pour l’Italie vers 20 ans. De retour en France, il effectue un travail de restaurateur, puis s’associe avec Steinheil, Geoffroy-Dechaume, Trimolet et Meissonnier dans « une sorte de société de protection mutuelle pour s’entraider à parvenir » [1]. « Ils avaient fixé leur manière de phalanstère artistique rue des Amandiers […]. La caisse était commune […]. Chaque année, l’un d’eux préparait un morceau pour l’exposition aux frais de la communauté, qui ne négligeait rien pour assurer la réussite de ses débuts » [2]. Ainsi, Daubigny s’adonne à l’illustration et à la gravure pour survivre et pour se consacrer à la peinture. A partir de 1843, Daubigny, marié - il aura trois enfants -, s’installe à Fontainebleau à proximité de Barbizon. En 1852, il rencontre Camille Corot puis Gustave Courbet qui l’oriente vers une peinture réaliste. En 1857, il fait l’acquisition d’un ancien bac, bateau-atelier puis s’établit à Auvers-sur-Oise. Ses rencontres avec Claude Monet, à Londres en 1870 alors que sévit la guerre franco-prussienne, puis avec Paul Cézanne à Auvers-sur-Oise, conduisent à considérer Daubigny comme un des peintres ayant influencé les impressionnistes. Chevalier de la Légion d’honneur en 1859, il est promu officier en 1874. Son fils Karl Daubigny (1846-1886) est également peintre de paysage.

Charles-François Daubigny est le dessinateur de la Vue d’un phalanstère, un village français « composé d’après les théories de Charles Fourier » par H. Fugère et lithographiée [3] à l’imprimerie Prodhomme. Cette commande artistique s’est faite en dehors du centre parisien de l’Ecole sociétaire ; de ce fait, en 1847, lorsque La Tribune lyonnaise [4] annonce cette parution, Aimée et Félix Beuque signalent qu’ils en refusent le dépôt et le placement.

Annonce publicitaire de la vente de la « Vue d’un phalanstère »
La Tribune lyonnaise, juin 1847, p. 36 (en ligne sur la Bibliothèque numérique de Lyon, Numelyo)

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Les sectes suffisent à elles seules à guider la politique humaine dans le labyrinthe des passions
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