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Site internet de l’Association d’études fouriéristes et des Cahiers Charles Fourier

Fèvre, François Auguste
Article mis en ligne le 15 février 2016

par Desmars, Bernard

Né le 2 juillet 1812 à Paris (Seine), décédé le 18 septembre 1888 à Paris (8e arrondissement). Joaillier, puis rentier.

François Auguste Fèvre (d’après l’état civil) ou Edmond Fèvre (d’après La Rénovation) a travaillé dans « la haute joaillerie » avant de devenir rentier, d’après sa nécrologie. Selon la même source, dans sa jeunesse, il rencontre Fourier dont, plusieurs décennies plus tard, il continue à parler avec admiration [1]. Lui et sa femme possèdent un portrait de Fourier et un tableau représentant sa maison natale, outre des ouvrages de Fourier [2]. Il a également été, dit-on au moment du décès de sa veuve, « un des plus fidèles disciples et amis de Victor Considerant [3].

Probablement est-il le même homme que Fèvre, le membre du groupe des Harmoniens en 1843 exerçant la profession d’orfèvre, et que le rentier Fèvre qui soutient le projet de la maison rurale et d’apprentissage de Naintré (commune de Saint-Benoît, Vienne).

Peu après son décès, La Rénovation publie une nécrologie rappelant « la vie pure et modeste de cet ami regretté, de ce parfait honnête homme » :

l’École sociétaire a perdu […] un de ses membres les plus anciens, les plus dévoués, les plus aimés de tous, M. Fèvre. Cet homme excellent, dont le dévouement au progrès social n’a jamais fait défaut, se distinguait entre tous les disciples de Fourier par le culte pieux qu’il avait voué à la mémoire du maître, et par le souvenir toujours vivant des traditions et des exemples qu’il a laissés. La vie pure et modeste de cet ami regretté, de ce parfait honnête homme, sera retracée dans la notice consacrée tous les ans, lors de l’anniversaire du 7 avril, à la mémoire de nos amis disparus [4].

Hippolyte Destrem, le dirigeant de l’École sociétaire, lui rend hommage le 7 avril 1889, lors de la cérémonie organisée pour l’anniversaire de la naissance de Fourier.

Sa veuve, Julie Augustine Boullet, continue à fréquenter le mouvement fouriériste jusqu’à son décès en 1905.