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Delore, Antoine, Marie
Article mis en ligne le 21 novembre 2016
dernière modification le 17 avril 2017

par Sosnowski, Jean-Claude

Né le 15 novembre 1806 à Mâcon (Saône-et-Loire). Commis de bureau à Mâcon. Souscripteur au « Crédit de dix mille francs » demandé pour les études d’un phalanstère d’enfants en 1838. Correspondant de l’Union harmonienne à Mâcon (Saône-et-Loire) pour l’année 1840. Peut-être colon de Réunion (Texas).

« Employé chez M. de La Haute » [1] comme teneur de livres à Mâcon, Antoine Delore est le fils d’un tonnelier, Antoine Delore et de Marie Marguerite Godard. Le 27 juin 1836, il déclare et reconnaît un enfant, Alphonse. La mère Marie Augustine Rogeat, née à Mâcon le 22 juillet 1811 est la fille de Godefroy Rogeat, capitaine retraité et de Françoise Chasset. Elle est blanchisseuse. Antoine Delore réside place de la Barre à Mâcon, Marie Augustine rue Franche. Un second enfant, Marie, naît le 22 juillet 1839. Les parents de Marie Augustine Rogeat sont décédés. Le 24 janvier 1841 naît Marie-Antoinette. Le 6 novembre 1843, le couple se marie. La mariée est enceinte lors de la cérémonie ; le 18 février 1844, elle donne naissance à une fille, également prénommée Marie. Le 6 septembre 1845, naît un garçon qui décède le jour même. Le couple ne semble plus avoir d’autres enfants. Le recensement de 1851 révèle que le ménage, qui réside 7 place de la Barre, est composé des parents et de trois enfants, Alphonse, 15 ans, Marie, 10 ans [2] et Jeanne 7 ans [3]Antoine Delore est abonné à La Phalange en 1837-1838, il est recensé parmi les contributeurs au « Crédit de dix mille francs » demandé pour les études d’un phalanstère d’enfants à l’initiative du centre parisien de l’École sociétaire. Au 27 juillet 1838, il a déjà versé les deux tiers de 24 francs promis. Il est inscrit parmi les correspondants de l’Union harmonienne pour l’année 1840. Il donne pour adresse le 3 place de la Bourse à Mâcon.
On retrouve son nom ainsi que celui de son fils Alphonse dans le « répertoire Noirot » des contacts et correspondants de l’École sociétaire. Delore père et fils [4], tous les deux teneurs de livres résident 49 rue Joséphine à Mâcon. Mais selon le recensement de 1856, seuls Antoine Delore, son épouse, leurs filles Marie (-Antoinette) âgée de 15 ans, et Eugénie (12 ans) [5] sont recensés à cette adresse.
Quant à Alphonse, est-il le même homme qu’Alphonse Delord (ou Delore), ancien banquier arrivé à la colonie de Réunion en 1855 ? Le recensement de 1860 de la colonie indique deux foyers « Delore Alphonse 1 personne ; Delore Ant., 3 personnes » [6]. S’agit-il pour ce second foyer d’Antoine Delore qui n’est plus recensé rue Joséphine à Mâcon en 1861 [7] ? Avec son épouse et au moins l’une de ses filles, serait-il venu retrouver son fils au Texas ?