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Site internet de l’Association d’études fouriéristes et des Cahiers Charles Fourier

Houry, Charles (Borromée Antoine)
Article mis en ligne le 22 janvier 2017

par Desmars, Bernard

Né le 21 juin 1828 à Soignies (Belgique), décédé le 15 janvier 1898 à Paris, 11e arrondissement (Seine). Peintre. Auteur d’un portrait de Fourier. Souscripteur à la statue de Fourier.

Charles Houry fait des études à l’École des Beaux-Arts de Paris et devient l’élève de Léon Cogniet ; il est un moment attaché à la Manufacture de Sèvres. Il expose au Salon à partir de 1850. Il peint surtout des portraits, des natures mortes, des tableaux de genre [1]. Il se marie en 1853 à Paris avec Anastasie Gouhenant.

Son nom apparaît avec celui de son épouse dans la documentation fouriériste à la fin du XIXe siècle, autour de la Ligue du progrès social et de La Rénovation dirigées par Hippolyte Destrem. Charles et Anna Houry font partie des premiers abonnés à La Rénovation, l’organe fouriériste qui paraît à partir de 1888, ce qui leur vaut le titre de « fondateurs » [2]. Le couple se réabonne régulièrement ensuite. En 1897, La Rénovation annonce :

Notre honoré condisciple, M. Houry nous a fait dernièrement la plus agréable des surprises. Mettant son très sérieux talent d’artiste au service de la cause, il a su admirablement reproduire en peinture le portrait du maître, avec la pieuse pensée de le faire servir à orner la salle où ont lieu nos banquets périodiques.

C’est une bonne gravure du portrait primitif peint par Gigoux qui a suffi à M. Houry pour donner la vie et la parfaite ressemblance à son œuvre remarquable qui restera acquise à l’École, laquelle lui en sera toujours et profondément reconnaissante [3].

Dans la seconde moitié des années 1890, il contribue financièrement avec son épouse à la réalisation de la statue de Fourier. Il fait partie en décembre 1897 du comité qui se rend dans l’atelier d’Émile Derré avant d’examiner la statue de Fourier [4]. Quelques semaines plus tard, La Rénovation signale le décès de ce « phalanstérien de cœur »,

un de nos condisciples les plus chers, l’homme le plus digne, par ses principes et son caractère, de considération et d’estime [5].