Bandeau
charlesfourier.fr
Slogan du site

Site internet de l’Association d’études fouriéristes et des Cahiers Charles Fourier

Alsace, Louis
Article mis en ligne le 31 mars 2017
dernière modification le 20 mars 2017

par Desmars, Bernard

Né probablement à Saint-Louis (Sénégal) en 1823. Demeurant à Saint-Louis. Abonné à La Démocratie pacifique et souscripteur à la rente sociétaire. Membre du groupe phalanstérien de Saint-Louis.

Un « Louis Alsace jeune, négociant » figure parmi les fouriéristes mentionnés dans la correspondance adressée par Prosper Bancal à ses condisciples parisiens en 1847 et 1848. Il est d’abord abonné au numéro hebdomadaire de La Démocratie pacifique, qui paraît tous les lundis et propose une synthèse de l’actualité de la semaine écoulée ; il s’engage à verser la somme de 12 francs chaque mois à l’École sociétaire pour favoriser l’essor du mouvement phalanstérien et la propagation de ses idées [1]. Il s’abonne à La Démocratie pacifique quotidienne à l’automne 1848 [2].

Il s’agit vraisemblablement du fils naturel de de Georges Alsace, négociant, et de Marianne Blanchot, baptisé en 1823 dans la paroisse Saint-Louis du Sénégal [3]. Les Alsace représentent une puissante famille métisse dans le commerce et dans les affaires publiques, l’oncle et parrain du fouriériste, également nommé Louis Alsace, étant l’un des deux habitants de la colonie à siéger au Conseil d’administration et de gouvernement de 1840 à 1848, à côté du gouverneur, du président de la cour d’appel, du chef de l’administration et de l’inspecteur colonial [4].