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Site internet de l’Association d’études fouriéristes et des Cahiers Charles Fourier

Audigier, Pierre
Article mis en ligne le 24 janvier 2018

par Desmars, Bernard

Né le 15 juillet 1817 à Vernines (Puy-de-Dôme), décédé le 15 mai 1882 à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). Forgeron et aubergiste. Abonné au Bulletin du mouvement social dans les années 1870.

Pierre Audigier a pour père un cultivateur de Vernines. Au moment de son mariage, en 1847, il est forgeron à Clermont-Ferrand. Il se marie avec Marie Laffarge (ou Lafarge), elle-même fille d’un cultivateur de Saint-Pierre Roche (Puy-de-Dôme) et aussi installée à Clermont-Ferrand. Les deux époux, de même que trois témoins sur quatre disent ne pas savoir signer. Lors de la naissance de son premier enfant en décembre 1847, il est encore forgeron ; lors de la naissance des suivants, en 1850, 1851 et 1858 – il ne sait toujours pas signer –, de même que lors du recensement de 1866, il est aubergiste.

Soit Audigier adhère tardivement à la cause sociétaire, soit sa méconnaissance de l’écriture l’empêche longtemps de s’adresser directement au centre parisien de l’École sociétaire : il n’apparaît dans la documentation fouriériste que dans les années 1870, même s’il a pu, bien avant, participer aux activités du groupe phalanstérien de Clermont-Ferrand. Il écrit – ou fait écrire – en 1877 à la direction du Bulletin du mouvement social en signalant qu’il est abonné depuis 1875 ; il souhaite d’ailleurs recevoir les numéros paru auparavant. Il commande les Manuscrits de Fourier, qui ont été publiés dans les années 1840 et 1850 [1]. Il s’abonne encore en 1879, par l’intermédiaire de Ducharne, un condisciple clermontois [2]. Quand l’existence de la Librairie des sciences sociales est menacée, il envoie 10 francs pour éviter sa disparition [3].

Son épouse meurt en février 1882, peu avant son propre décès.