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Site internet de l’Association d’études fouriéristes et des Cahiers Charles Fourier

Hébert, (Louis) Léon
Article mis en ligne le 2 novembre 2018

par Desmars, Bernard

Né le 6 juin 1827 à Montjavoult (Oise), décédé le 3 mai 1900 à Gisors (Eure). Ouvrier puis directeur d’une imprimerie ; directeur d’un journal républicain et anticlérical publié à Gisors dans les années 1890. Abonné à La Science sociale, puis au Bulletin du mouvement social.

Léon Hébert travaille très jeune dans l’imprimerie fondée à Gisors par Jean-François Lapierre dont il est longtemps le seul ouvrier, faisant à la fois la composition, la typographie, le brochage… Pendant 45 ans, il est « l’auxiliaire modeste mais dévoué de son patron » [1]. Il se marie en 1855 avec Marie Éléonore Castel, gantière et fille d’un maçon et d’une marchande de vin.

On ignore de quand date son adhésion au fouriérisme. Les seuls témoignages de ses relations avec l’École sociétaire datent de la fin des années 1860 et des années 1870, quand il s’abonne à La Science sociale, puis au Bulletin du mouvement social. Dans cette correspondance, il réaffirme à plusieurs reprises ses convictions phalanstériennes :

je suis pour la vie un des disciples de Fourier et j’espère que la société de l’avenir appartiendra à sa doctrine [2].

Je vous prie de me croire un des plus zélés disciples de l’immortel Fourier, notre maître vénéré [3].

En 1886, il divorce de sa première épouse (la loi autorisant le divorce a été adoptée en 1884) et se remarie avec Eugénie Brisson de Saint-Amand, couturière.

Dans les années 1880, il contribue à la création de L’Écho républicain. Journal de Gisors et des cantons voisins. Cet organe défend les institutions démocratiques et affiche son anticléricalisme [4]. L’imprimerie est située au 9, rue du faubourg Cappeville, soit à l’adresse de Léon Hébert, qui dirige le journal pendant quelques mois en 1884, puis plus longuement de janvier 1889 à octobre 1899 [5].