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Site internet de l’Association d’études fouriéristes et des Cahiers Charles Fourier

Gay, B.
Article mis en ligne le 11 janvier 2020
dernière modification le 27 décembre 2021

par Sosnowski, Jean-Claude

Professeur à Rio de Janeiro (Brésil). Membre du groupe phalanstérien de Rio de Janeiro. Membre actif de la Société française de secours mutuels de Rio de Janeiro.

B. Gay enseigne la géographie, les mathématiques et le français à Rio de Janeiro. Après avoir exercé 59 rua do Ouvidor et 256 rua de Matta Cavallos, il a pour adresse professionnelle à partir de 1852, 52 rua do Cano à Rio de Janeiro. En 1856, il dirige une école française à cette adresse. La direction du collège est confiée à Lieutaud en 1860. En 1861, on le retrouve au 45 rua dos Ourives.

En 1846, avec d’autres phalanstériens, il contribue aux souscriptions pour une « médaille à offrir à Eugène Sue, défenseur des classes sacrifiées et promoteur de l’organisation du travail » [1] et pour financer la tombe de Flora Tristan [2]. Après 1852, il est inscrit dans le « répertoire Noirot » des abonnés et contacts de la Librairie des sciences sociales. Il reçoit les correspondances pour un autre contact de la librairie, Autard de Bragance, teneur de livres. Quel lien a-t-il avec Jean Gay, ancien colon d’une des colonies phalanstériennes du Palmital ou du Sahy arrivé sur la Virginie avec André Forest et Claude Nicolas [3] ?
En 1857, c’est probablement lui qui, avec André Forest, souscrit modestement pour aider la veuve et la fille de Cabet, « mort en Amérique » [4]. Comme d’autres phalanstériens (André Forest, Albert Gierkens, Eugène-Félix Huger, Francis-Charles Vannet, Henri Désiré Domère), il est membre actif de la Société française de secours mutuels de Rio de Janeiro. En 1857, « ce digne professeur […] a bien voulu accueillir dans son collège les enfants […] présentés » [5] par la Société française de secours mutuels, déclare son président.