Né le 26 mars 1819, à Toulon (Var), décédé le 29 avril 1886 à Toulon. Chirurgien de la marine, puis médecin. Abonné au Bulletin du mouvement social dans les années 1870.

Fils de Jean-François Casal, capitaine, et de Charlotte Aglaé Roussel, Jean Jacques Casal a été longtemps chirurgien dans la marine. En 1870-1871, il est à Paris, alors que la capitale est assiégée par les Prussiens ; il sert au fort de Romainville et reçoit peu après l’armistice la croix d’officier de la légion d’honneur (il était chevalier depuis 1864). Il prend sa retraite de l’armée en 1873, avec le titre de médecin principal de la marine. Il retourne alors dans sa région natale, le Sud-Est de la France (tantôt Menton, tantôt Toulon, d’après sa correspondance), où il s’installe comme médecin homéopathe.

Dans les lettres qu’il envoie alors au Centre parisien de l’École sociétaire, entre 1875 et 1879 pour s’abonner au Bulletin du mouvement social, il rappelle ses rencontres avec certains de ses condisciples comme Sauvestre, Talon et Bourdon, à Paris, pendant le siège de 1870-71. Il commande également divers ouvrages à la Librairie des sciences sociales, dont les Manuscrits de Fourier, et Visite au Phalanstère, ouvrage qu’il a déjà possédé, mais qu’il a perdu : « il manque maintenant à ma collection et il m’est utile pour la propagande que j’ai parfois l’occasion de faire ». Alors que l’audience de l’École décline, il fait quelques suggestions pour propager les idées fouriéristes : « Ne pensez-vous pas qu’il serait peut-être bon dans ces stations hivernales où il y a beaucoup d’étrangers oisifs d’engager quelque librairie à mettre dans sa vitrine quelques ouvrages de notre école ; mais des ouvrages de propagande courante tels que ceux d’Hippolyte Renaud, de V. Considerant [...], ne pourrait-on pas en vendre ? » [1]. Il obtient ainsi d’une certaine Mme Dubos qu’elle s’abonne au Bulletin du mouvement social [2].