Né le 14 février 1812 à Landivisiau (Finistère), décédé le 25 juillet 1876 à Brest (Finistère).

René Marie naît à Landivisiau le 14 février 1812 dans une famille nombreuse (dix enfants). Il est issu d’une lignée de commerçants et de chirurgiens. Sa première épouse, Cécile Mesterzheim, est la fille du chef de musique aux équipages de ligne de Brest [1].
En 1844, René Marie est commis négociant dans la rue Saint-Yves, principale rue commerçante de Brest et centre névralgique du groupe fouriériste finistérien. Comme plusieurs fouriéristes locaux, il devient membre de la Société d’Émulation de Brest dès 1844, et accède au poste de trésorier en 1847 [2] : l’objet essentiel de cette société est de répandre l’instruction en ouvrant des cours gratuits du soir auprès des populations ouvrières. C’est l’un des principaux axes de travail que le groupe s’est fixé selon un courrier de Paul de Flotte, son président, à Cantagrel, le 16 mars 1845 [3]. Le Pivain est l’un des membres du groupe déclaré auprès de l’Ecole sociétaire en décembre 1844 ; il contribue à la rente phalanstérienne.
Lorsque Joseph Pouliquen, membre du groupe, crée la boulangerie garantiste de Landivisiau le 27 juillet 1847, nous trouvons dans la liste des 39 actionnaires son cousin germain, Donatien Le Pivain, négociant à Landivisiau, ainsi que deux autres membres de sa famille.
Juge au tribunal de commerce de Brest sous le Second Empire. Il est membre de la Société académique de Brest. Il dirige alors la succursale brestoise de la compagnie d’assurance, l’Union.