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Site internet de l’Association d’études fouriéristes et des Cahiers Charles Fourier

Giudice (née Holvoet ou Holvoel), Marie (ou Maria)
Article mis en ligne le 24 juin 2013
dernière modification le 26 juin 2022

par Desmars, Bernard

Née dans le Nord de la France. Vivant à Gênes (Italie). Épouse du sculpteur et fouriériste Luigi Giudice. Correspond avec l’École sociétaire d’Alhaiza.

En 1884, elle et son mari adhèrent, par l’intermédiaire du Devoir, la revue publiée par Godin, au manifeste de la Ligue fédérale de la paix et de l’arbitrage international fondée par Hodgson Pratt. En 1887, les deux époux visitent le Familistère de Guise. Elle écrit sur le « livre des visiteurs » : « je ne puis qu’admirer la belle œuvre de M. et Mme Godin et désirerait (sic) que beaucoup suivrait (sic) ce bel exemple » [1].

Le couple accueille en avril 1897 dans sa maison de Gênes (la villa Giudice) un banquet pour l’anniversaire de la naissance de Fourier. Avec son mari et leur fils, elle contribue à la réalisation de la statue de Fourier, elle-même envoyant 5 francs [2]. Après la mort de Luigi en 1901, elle continue à participer aux activités du groupe génois, tel que le banquet anniversaire du 7 avril 1902 [3]. Elle continue aussi continue à entretenir des relations avec le groupe fouriériste français dirigé par Alhaiza ; elle envoie régulièrement son abonnement à La Rénovation, de 1902 à 1913, puis de 1916 à 1922. Quand l’existence de l’organe est une première fois menacée, en 1906, elle adresse des « vœux pour la continuation de La Rénovation que mon bon mari aimait tant » [4] ; l’année suivante, elle envoie 5 francs pour participer au financement de la restauration de la tombe de Fourier, cimetière Montmartre [5].

Enfin, en 1922, quand Alhaiza annonce sa volonté de céder La Rénovation ou d’en interromprela publication, elle lui écrit en lui demandant de ne pas renoncer et en formulant des voeux pour que la revue va continuer à paraître [6].