Bandeau
charlesfourier.fr
Slogan du site

Site internet de l’Association d’études fouriéristes et des Cahiers Charles Fourier

Burel, Louise (ou Louisa)
Article mis en ligne le 8 février 2008
dernière modification le 1er février 2015

par Desmars, Bernard

Née vers 1844, ouvrière à Nantes.

Née vers 1844 (elle a 32 ans au recensement de 1876), Louise Burel exerce la profession d’ouvrière tailleuse à Nantes [1]. Dans les années 1870, elle fait partie d’un petit groupe de fouriéristes nantais, qui se réunit notamment pour l’anniversaire de la naissance de Fourier, le 7 avril 1877. A cette occasion, Louise Burel déclame une poésie de sa composition, « A Fourier ». Quelques jours après, les fouriéristes nantais s’abonnent collectivement au Bulletin du mouvement social, qui est envoyé à l’adresse de Louise Buret [2]. Celle-ci reçoit également Le Devoir, la revue publiée par Jean-Baptiste Godin et le Familistère de Guise [3]. Au début des années 1880, elle verse sa contribution - 5 francs par an - pour aider à la survie de la Librairie des sciences sociales, alors moribonde [4]. Elle est également membre d’une association pacifiste [5] et adhère en 1882 ou 1883 à la société des Orphelinats agricoles, qui reprend l’exploitation du domaine du Sig ; elle fait partie - ainsi que sa sœur Victorine, avec qui elle demeure - du comité de dames patronnesses de l’œuvre, comité à vrai dire peu actif [6]. En 1888, elle et sa sœur envoient 20 francs pour la création du nouvel organe fouriériste, La Rénovation [7]. Louisa Burel correspond avec la revue en 1890 et 1891, puis disparaît de ses colonnes, ainsi que des archives de l’Ecole sociétaire [8].