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Site internet de l’Association d’études fouriéristes et des Cahiers Charles Fourier

Borgnis-Desbordes (ou Desbordes), Faustin (-Jacques)
Article mis en ligne le 20 janvier 2013
dernière modification le 20 novembre 2013

par Guengant, Jean-Yves

Né le 22 novembre 1779 à Brest (Finistère), décédé le 12 juin 1860 à Brest. Percepteur des contributions directes de l’arrondissement de Brest. Membre du groupe phalanstérien de Brest.

Faustin Desbordes [1] est issu d’une famille d’armateurs : son père, Albert (1739-1798), était syndic de la communauté des marchands de Brest. Percepteur des contributions directes dans l’arrondissement de Brest, il occupe ce poste pendant toute la période où le groupe phalanstérien finistérien est actif. Il est membre de la Société d’émulation de Brest à partir de 1844. En octobre 1841, il apporte sa caution dans le débat qui oppose les journaux, La Phalange et Le Français de l’Ouest, sur une expérience agricole menée par deux phalanstériens, Paillard et Bernard [2]. Il figure comme membre actif du groupe phalanstérien finistérien, dans la liste fournie par Paul de Flotte à La Phalange, en décembre 1844 [3]. La chronique d’un bourgeois brestois, J.-F. Broumische, étudiée par Yves Le Gallo [4], décrit Desbordes comme un épicurien aimant faire bonne chère avec ses amis. Pour le sous-préfet de Brest, Desbordes est un mauvais percepteur [5], ne comprenant rien à la comptabilité municipale, et qui plus est trop bon vis-à-vis des contribuables. On lui reproche son engagement fouriériste mais il est jugé inoffensif « quoiqu’il ait adopté sans les comprendre et par amour de la nouveauté, quelques-unes des idées fouriéristes » [6]. Il trépasse à son domicile, le 12 juin 1860 [7].