Bandeau
charlesfourier.fr
Slogan du site

Site internet de l’Association d’études fouriéristes et des Cahiers Charles Fourier

Jahr, Gottlieb Heinrich Georg
Article mis en ligne le 21 mars 2015

par Sosnowski, Jean-Claude

Né le 30 janvier 1800 (ou 1801) à Neudietendorf dans le duché de Saxe-Gotha (Allemagne). Décédé le 11 juillet 1875 à Bruxelles (Belgique). Médecin homéopathe à Paris (Seine).

Après de brillantes études dans un collège de Moravie, il accepte un poste d’enseignant en 1825. Il s’intéresse à l’homéopathie grâce aux soins efficaces que lui aurait prodigués le docteur Aegidi. C’est sur son conseil qu’il suit des études de médecine à l’université de Bonn. Il rentre en contact avec Samuel Hahnemann qu’il assiste dans sa rédaction du Traité des maladies chroniques. Il séjourne en Belgique et préside la première séance de la Société d’homéopathie belge à Liège en 1835, puis la même année, il accompagne Hahnemann en France lors de la réunion homéopathique gallicane. Il se met tout d’abord au service d’une famille britannique, séjourne à Pau, Marseille et Lyon. En 1836, il gagne Paris où réside Hahnemann et donne une consultation à son dispensaire. Fin 1839, Le Nouveau monde signale que son ouvrage Notices élémentaires sur l’homéopathie et la manière de la pratiquer est disponible à la Librairie sociale. En novembre 1840, c’est la troisième édition publiée en français de son Manuel homéopathique qui est signalée.

Signalé parmi les « travailleurs de l’École phalanstérienne » [1] à Paris en janvier 1841, il réside au 6 rue Cherche-Midi. Il est auteur du Manuel de médecine homéopathique souligne Le Premier Phalanstère. Associé à Mure et Croserio, il donne des cours d’homéopathie. Avec ce dernier et Léon Simon, à partir de mars 1842, il publie Les Annales homéopathiques, revue que La Phalange annonce comme un mensuel « digne de fixer l’attention des hommes compétents qui désirent se former une opinion sur la valeur scientifique et pratique d’une doctrine si diversement appréciée jusqu’ici » [2].
En 1854, il est médecin homéopathe, chef de l’Institution morave pour les jeunes demoiselles, dirigée par Mlle Catire, 75 rue de Miroménil à Paris. En 1859, il consulte 17 passage Saunier. Actif jusqu’à la guerre franco-prussienne de 1870, sa nationalité allemande le met en danger ; des amis l’aident à quitter la France pour la Belgique où il ne peut cependant pas exercer faute de diplôme de médecine belge.