Né le 24 septembre 1819, à Port-Louis (île Maurice), décédé le 17 février 1859, à Port-Louis. Sous-greffier à la Cour suprême à Port-Louis, puis professeur ; poète.

Volsy Delafaye, au milieu des années 1840, est sous-greffier à la Cour suprême, à Port-Louis ; mais l’introduction de la langue anglaise dans les tribunaux, au détriment du français, lui fait perdre son emploi. Il devient alors professeur.

Delafaye fait partie, à la fin des années 1840, du groupe fouriériste de Port-Louis. Le 7 avril 1848, il doit prononcer un toast « Aux femmes ! » lors du banquet organisé pour fêter l’anniversaire de Fourier ; mais il ne peut finalement participer à la manifestation [1].

Il publie des poèmes dans la presse locale ; en juin 1848, Le Mauricien puis Le Cernéen publient son poème Liberté, où il célèbre l’arrivée de la République en France et les mouvements révolutionnaires en Europe [2].

L’essentiel de son œuvre est rassemblé peu avant sa mort dans le recueil Les Feuilles jaunies.