Né le 5 avril 1817 à Bellac (Haute-Vienne), décédé le 24 octobre 1876, à Bellac. Greffier au tribunal civil de Bellac. Souscripteur de la Société des études sociales en 1872, abonné au Bulletin du mouvement social.

Aristide est le fils de Pierre Paul Mallebay, greffier et disciple de Fourier, abonné à La Science sociale en 1867. Lui-même est aussi greffier au tribunal civil de Bellac, profession qu’il n’exerce plus quand il écrit à ses condisciples parisiens en 1872.

Rien ne permet de dire si c’est le fils ou le père qui envoie 13 francs à la Librairie des sciences sociales pour contribuer à son développement [1]. Son père décédant en 1870, c’est bien Aristide qui s’engage en 1872 à souscrire une action de la Société des études sociales, dont la formation, envisagée au printemps 1872, est finalement annulée à l’automne [2]. En 1875, il est abonné au Bulletin du mouvement social, et exprime ses « sentiments de gratitude et de profond respect » pour François Cantagrel, Louis Vauthier, Eugène Talon et Eugène Nus [3]. Il meurt l’année suivante, à l’hospice de Bellac.