Bandeau
charlesfourier.fr
Slogan du site

Site internet de l’Association d’études fouriéristes et des Cahiers Charles Fourier

Simard, Claude Louis
Article mis en ligne le 4 mai 2020

par Desmars, Bernard

Né le 25 avril 1827 à Baume-les-Dames (Doubs). Bijoutier, puis ouvrier horloger, mécanicien. Membre du groupe phalanstérien de Besançon, abonné au Bulletin du mouvement social.

Claude Louis Simard est le fils d’un tailleur de pierres de Baume-les-Dames. Il vit ensuite avec ses parents à Charmes-sur-Rhône (Ardèche) où sa mère décède en 1840. Puis son père, toujours tailleur de pierres, l’emmène à San Pier d’Arena (aujourd’hui Sampierdarena) près de Gênes. Il y est toujours « domicilié de droit » lorsqu’il se marie en 1851 à Besançon avec Claire Gouniot, « blousière » ou « tailleuse ». Lui-même est alors « bijoutier » et demeure à Besançon, rue Battant. Quelques années plus tard, lors de la naissance d’un garçon en 1859, il est « monteur de boite », ouvrier dans l’horlogerie, profession qu’il exerce toujours dans les années suivantes d’après les recensements et les listes électorales.

En 1872, alors que les fouriéristes parisiens envisagent la création d’un nouveau périodique, il figure sur une liste de Doubistes promettant de s’y abonner. Ce qu’il fait effectivement, par l’intermédiaire de Claude Mathias Ledoux quand le Bulletin du mouvement social paraît, à partir de décembre 1872 [1]. Il est encore à Besançon en 1877 quand il se réabonne à l’organe fouriériste en mai 1877 [2].

Fin 1877 ou début 1878, il quitte Besançon [3]. La même année, il écrit au centre parisien de l’École sociétaire depuis Saint-Imier (canton de Berne, Suisse) pour demander un volume des Manuscrits de Fourier, offert aux abonnés au Bulletin du mouvement social [4].