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Szymanski (ou Szymański), Martin
Article mis en ligne le 1er août 2024
dernière modification le 15 juillet 2024

par Sosnowski, Jean-Claude

Né le 11 novembre 1799 à Varsovie (Pologne). Probablement décédé le 2 juillet 1874 [1]. Plaqueur et doreur sur métaux, monteur en cuivre à Paris. Travailleur phalanstérien.

Martin Szymanski est le fils de Martin Szymanski et Sophie Schultz (ou Schulté), tous deux décédés lors de son mariage, le 18 février 1828 à la mairie du premier arrondissement de Paris, avec Héloïse Louise Joséphine Genier, née à Paris le 30 vendémiaire an X (22 octobre 1801). Le couple se marie religieusement dans la paroisse de la Madeleine.
Le couple a plusieurs enfants dont Louis Alfred né le 5 février 1830, Eugène Jules Martin né le 28 mai 1831, Camille Émilie née le 15 mars 1833, Jules César né le 14 mai 1834, baptisé à l’église paroissiale Sainte-Madeleine de Paris, Louis Jacques né le 24 août 1835, Victorine Emilie Héloïse née le 18 mai 1838, Armand Alexandre né le 29 février 1840 et décédé le 19 septembre 1840, Marie Esther née le 6 mars 1844.
De 1831 à 1834, le couple demeure 27 rue de la Madeleine, en 1835, 8 rue du Gindre, puis 8 ou 8 bis rue du Montparnasse à partir de 1838, 3 rue Thiroux à partir de 1840.
Héloïse Louise Joséphine Genier est ouvrière en dentelles ; elle décède le 22 avril 1846. Szymanski se remarie le 23 novembre 1850 avec Fanny Viallet, couturière. Elle est veuve de Genier, du même nom que l’épouse décédée de Szymanski, sans qu’on puisse déterminer le lien de parenté. Le couple demeure 58 rue de la Pépinière, à la même adresse que le fils de Martin Szymanski, Louis-Alfred. Le 12 juin 1858, Szymanski se marie une troisième fois avec Madeleine Louise Mongeon. Son nom est encore inscrit comme plaqueur pour harnais dans l’Annuaire-Almanach du commerce pour l’année 1863.

En 1839-1840, Martin Szymanski est cité parmi les principaux travailleurs et artistes de l’École phalanstérienne à Paris.
Malgré les informations généalogiques conséquentes relatives à Martin Szymanski, aucun élément ne nous a permis d’établir un lien avec Jacques Szymanski, élève architecte, correspondant membre de l’Union harmonienne, travailleur phalanstérien à Paris puis, correspondant du groupe du Nouveau Monde en août 1841 à Cosne (auj. Cosne-Cours-sur-Loire, Nièvre).