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Site internet de l’Association d’études fouriéristes et des Cahiers Charles Fourier

Chevrot, (Bénigne Claude) Alfred
Article mis en ligne le 28 mars 2009
dernière modification le 19 décembre 2013

par Desmars, Bernard

Né le 11 mai 1820, à Dijon (Côte-d’Or) ; décédé à Dijon le 5 février 1895. Architecte.

Fils d’un avocat, petit-fils et petit-neveu de peintres, il entre à l’Ecole des Beaux-Arts de Dijon, puis suit les cours de celle de Paris, de 1839 à 1843. Il s’installe ensuite comme architecte à Dijon - il occupe notamment la charge d’architecte des hospices de la ville de Dijon ; il enseigne également l’architecture à l’Ecole des Beaux-Arts de cette ville à partir de 1846, comme professeur adjoint, puis comme titulaire.
Dans les années 1840, il fréquente les milieux fouriéristes dijonnais ; il épouse en 1848 Marie Sophie Emma Mercier ; elle est la petite-fille de Gabriel Gabet, l’un des premiers disciples de Fourier, propagateur du fouriérisme en Côte-d’Or, et qui a lui-même donné à ses enfants un « cours oral » de fouriérisme [1]. Veuf dès 1849, Chevrot se marie en 1851 avec Angéline Adèle Mercier, sœur de sa première femme. Il continue à soutenir l’Ecole sociétaire jusque dans les années 1880, en s’abonnant à La Science sociale, puis au Bulletin du mouvement social, ainsi qu’en souscrivant à la librairie des sciences sociales.
Il est également l’un des souscripteurs de la Maison rurale de Ry (Seine-Maritime), un établissement d’éducation fondé par le Dr Jouanne [2].
Parallèlement à son activité professionnelle et à son engagement phalanstérien, il participe à des activités savantes, au sein de la Commission des Antiquités de la Côte-d’Or, dont il est membre à partir de 1853, ainsi qu’à des activités caritatives, au sein de la Société d’assistance de la ville de Dijon, fondée en 1871.