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Site internet de l’Association d’études fouriéristes et des Cahiers Charles Fourier

Bénistant, Laurent
Article mis en ligne le 8 mai 2009
dernière modification le 12 juillet 2021

par Sosnowski, Jean-Claude

Mécanicien à Paris (Seine) et horloger à Rio de Janeiro (Brésil). Membre parisien de l’Union harmonienne. Membre du comité de la souscription universelle pour la fondation du premier phalanstère. Colon de l’Union industrielle du Brésil de 1841 à 1843.

Mécanicien, résidant au 3 rue des Poirées des Grés à Paris, il est signalé dans L’Almanach social pour l’année 1841 comme travailleur appartenant à l’Ecole sociétaire. Il est parmi les trente-trois signataires de l’appel « aux masses » (l’ « Appel de disciples de Fourier ») lancé le 21 janvier 1840 par le comité parisien constitué autour du journal Le Nouveau monde. Cet appel, destiné à une « souscription universelle pour la fondation du premier phalanstère », vise également à l’organisation d’une centre de l’Union et d’un comité de souscription dans chaque ville de province et de l’étranger. On lit dans cet appel : « Mettons-nous à l’œuvre, et le phalanstère surgira. ». Il est tout naturellement parmi les premiers souscripteurs au projet de réalisation d’un premier phalanstère d’enfants et verse 2,60 francs en janvier 1841. Il signe également comme membre du comité de la souscription, l’appel du 20 mars 1840 paru dans Le Nouveau monde faisant état de l’avancée de l’organisation et de la propagande auprès des classes populaires. Dans Le Nouveau Monde du 21 juin 1840, son nom apparaît aussi sur la liste de souscripteurs en vue de la création d’une publication dissidente non périodique.
Réalisateur, Laurent Bénistant appartient au groupe de l’Union industrielle qui tente de fonder un phalanstère au Brésil. Il abandonne la colonie déliquescente de Sahy dirigée par Mure, peu de temps avant sa réunification avec celle du Palmitar conduite par Derrion et le passage des deux groupes sous la direction de ce dernier. Il s’installe à Rio de Janeiro le 28 novembre 1843. Il participe à l’activité du noyau fouriériste qui s’y constitue à partir d’avril 1846 autour de Michel Derrion. il contribue alors aux souscriptions pour une « médaille à offrir à Eugène Sue, défenseur des classes sacrifiées et promoteur de l’organisation du travail » [1] et pour financer la tombe de Flora Tristan [2]. Bénistant vit de son activité d’horloger, 122 rua do Hospício. En 1856, son épouse ouvre une fabrique de café moulu, 62 rua dos Latoeiros.


Aphorisme du jour :
Les sectes suffisent à elles seules à guider la politique humaine dans le labyrinthe des passions
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