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Site internet de l’Association d’études fouriéristes et des Cahiers Charles Fourier

Danduran, Jean-Jacques
Article mis en ligne le 14 mars 2011
dernière modification le 23 juillet 2011

par Bouchet, Thomas

Né le 13 novembre 1803 à Saint-Macaire (Gironde)

Ingénieur civil, installé à Paris à partir de 1821, il est l’un des présidents de la Société des Droits de l’Homme au début de la monarchie de Juillet. Vers 1837 il devient fouriériste de l’« Union harmonienne » et il est caissier du journal Le Nouveau Monde de Czynski. La révolution de Février 1848 fait de lui l’un des orateurs les plus écoutés du Club de la Fraternité des peuples, présidé par Rebstock. Il est en 1848 rédacteur en chef de La Propagande républicaine et de Le Travailleur, journal des Associations, dont les bureaux sont au 6 rue Ollivier, à Paris, et qui semble n’avoir qu’un seul numéro. Il habite au 13 passage Tivoli à partir de 1863. Pendant le Siège de Paris (1870) il est capitaine en second de la 4e batterie d’artillerie de la Garde nationale. Il ne joue aucun rôle militaire pendant la Commune. Quant à son rôle politique, il se limite à la publication du seul et unique numéro de La Révolution politique et sociale, le 16 mai 1871 ; il en est le rédacteur-en-chef et le gérant (l’imprimerie, où se trouvent aussi les bureaux de la rédaction, est Turfin et Juvet, 9 cour des Miracles ; le bureau de vente est au 7 rue du Croissant, au cœur du quartier des journaux). Danduran est l’ami de Félix Pyat et de Ferdinand Gambon. Arrêté sans doute le 7 juin 1871, veuf et sans enfants à cette époque, il est condamné le 24 novembre 1871 à cinq ans de prison et 100 francs d’amende par le 13e conseil de guerre.