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Huon de Kermadec, Félix Casimir Marie
Article mis en ligne le 28 mai 2012
dernière modification le 30 mai 2012

par Guengant, Jean-Yves

Né le 13 février 1813 à Brest (Finistère), mort le 16 mars 1891 à Paris (Seine). Membre de l’expédition de Dumont d’Urville dans l’hémisphère sud et dans l’Océan antarctique, commis de marine, phalanstérien brestois.

Descendant d’une famille noble appartenant à la lignée des vicomtes du Léon, ses ancêtres ont servi dans la marine royale ; son grand-père, capitaine de vaisseau en 1792 avait refusé de prêter serment à la république et fut radié. Son père Casimir était inspecteur des travaux de la marine. Félix Casimir fait carrière dans la marine et embarque comme commis de marine, pendant l’expédition de Dumont d’Urville au Pôle sud et en Océanie (1837 -1840) [1]. Il navigue avec Paul de Flotte, alors élève de première classe de 1838 à 1840 sur la Zélée, le navire qui accompagne l’Astrolabe. Ils se retrouvent dans le groupe phalanstérien de Brest qu’il a rejoint (1844 [2]) et que préside de Flotte. Un dénommé « Rion » (Huon ?) est cité comme correspondant de l’Union harmonienne à Saint-Pol de Léon en 1839 [3] ; il peut s’agir de l’un de ses cousins germains, Charles-Eugène (1812-1892), propriétaire dans cette ville. Il s’installe en 1842 au château de Rohou, en Lanmeur, où il exploite une ferme. Il est l’un des premiers membres de l’Association bretonne [4] en 1843.
Félix poursuit sa carrière au sein du commissariat de la marine, officiant au « contrôle de la marine » [5], un organisme chargé sous l’autorité du ministère de veiller à l’exécution des lois et de contrôler les budgets et les marchés passés pour la marine, il est alors sous-commissaire. Huon de Kermadec travaille sous les ordres directs de Guieysse [6], commissaire de la marine, ancien saint-simonien, et ami personnel de Charles Pellarin [7]. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur en septembre 1854. Il entame à partir de 1861 une carrière de juge de paix qui le mène à Arras (Pas-de-Calais), à Saintes (Charente-Inférieure), et enfin à Valenciennes (Nord). Il se retire à Paris où il décède le 16 mars 1891.


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Les sectes suffisent à elles seules à guider la politique humaine dans le labyrinthe des passions
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