Autrice de poésies d’inspiration phalanstérienne publiées à la fin des années 1840.

On connaît Germaine Blandy par un poème intitulé « Les fleurs du phalanstère » qui est publié dans l’Almanach phalanstérien pour 1847 :

Âme rêveuse et solitaire Dans ce vallon de pleurs, dis-moi, que cherches-tu ?
– Le bonheur. – Viens cueillir les fleurs du Phalanstère, Qui rendront l’espérance à ton cœur abattu. […] Mais, sous les lois de l’harmonie, L’éclat des fleurs sera plus radieux encor Puisqu’il doit se plier aux notes infinies Du monde qui grandit et marche vers l’accord.

Un autre poème de Germaine Blandy, « Souvenirs de la conciergerie », est inséré dans l’Almanach des opprimés publié en 1849 [1]. Selon un organe très hostile au socialisme, « cette pièce de vers est, d’un bout à l’autre, un remarquable chapitre de sottise phalanstérienne ou communiste » [2].