Ancien entrepreneur puis traiteur à Paris. Soutien de Jan Czynski et du groupe parisien du Nouveau Monde en 1839. Contribue à la souscription du groupe du Nouveau Monde pour un projet de fondation d’un phalanstère d’enfants en 1841.

Ancien entrepreneur, demeurant 9 rue Neuve-Chabrol à Paris, il achète en 1839 « 10 000 exemplaires de l’Avenir des Ouvriers » de Jan Czynski. La rédaction du Nouveau Monde imagine alors que « c’est un homme riche qui voulait aider à répandre les paroles de consolation dans les ateliers des travailleurs […]. autrefois [il] possédait un belle fortune, mais […] en a perdu une grande partie par des faillites de ses débiteurs. Cependant il a conservé quelque chose de plus précieux, l’amour des nombreux ouvriers qu’il occupait, qu’il aimait, et qui, voulant récompenser son zèle, l’ont surnommé Père de famille » [1].
Devenu traiteur établi 260 marché Saint-Laurent [2] à Paris, il est cité parmi les « principaux artistes et travailleurs appartenant à l’École sociétaire » pour l’année 1841 [3]. Il contribue par deux fois à la souscription initiée par le Groupe du Nouveau Monde pour un projet de fondation d’un phalanstère d’enfants en 1841 ; il verse 10 puis 2 francs.